lechemindubienetre

lechemindubienetre

23 / L'emphysème


     L'emphysème pulmonaire est une affection des voies respiratoire due à une dilatation des voies aériennes dans la partie très profonde des alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi élastique.
     Cette maladie est définie par une augmentation de leur  volume (dilatation) ce qui entraîne l'impossibilité pour elles de se vider complètement, de l'air qu'elles contiennent à l'expiration.

L'emphysème regroupe en réalité plusieurs affections :


     -  L'emphysème pulmonaire aigu ;
     -  L'emphysème pulmonaire chronique ;
     -  Les emphysèmes localisés secondaires à des troubles broncho-pulmonaires : tuberculose, sarcoïdose, sténose bronchique...

    En général, il fait suite à une bronchite chronique, sauf que la personne atteinte à une grande difficulté à respirer.
     Elle a l'impression anguoisante de manquer d'air. Cette maladie peut-être provoquée aussi par une longue pratique de fumeur.


Evolution de la maladie


     L'emphysème diffus primitif  évolue progressivement  vers l'insuffisance  respiratoire chronique.
     Le retentissement sur la fonction respiratoire est fonction de l'étendue des lésions.
     Dans les formes étendues, de nombreuses complications peuvent survenir : surinfections, pneumothorax etc...

     L'emphysème diffus secondaire à la bronchite chronique évolue vers l'insuffisance respiratoire avec, en plus, retentissement cardiaque.



Blocages dans les autres plans

     L'appareil respiratoire est dominé par les notions d'espace, de liberté et de sécurité.
     Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, selon l'intensité du conflit, un organe de ce système se met en "phase maladie"
     S'il s'agit des bronches cela signifie "danger dans le territoire", si cela touche les alvéoles, il s'agit de "la peur de mourir".
     Le lien métaphysique de cette maladie est l'incapacité d'aspirer la vie.

     Les bronches ayant un lien avec la famille, cette maladie se fait L'écho de disputes ou de querelles au sein de la famille. La personne atteinte vit de la  colère et se sent menacée dans son territoire, dans ses limites.
     Elle peut avoir envie de couper les ponts mais n'ose pas.  Par culpabilité. Elle n'ose pas "broncher", manifester une forme d'opposition. Elle éprouve de la lassitude et du découragement. Elle ne possède pas ce qu'elle désire mais ne le dit pas.
     Elle a peur de ne plus pouvoir respirer.


Solution

     Il est temps d'aborder la vie avec plus de joies et de simplicité et  de prendre sa place dans la famille. De réaliser que dans toutes les familles des problèmes peuvent se poser.       Tout le monde ne peut pas être d'accord tout le temps et sur tout.

     Il est bon de se rappeler que l'on peut  toujours montrer son désaccord et l'exprimer sans se sentir coupable et ainsi affirmer son opinion. La dire tout simplement.

 "Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leurs cercueils."

                                                                                                           H. De Montherlant



Petit voyage à l'intérieur

     Le système respiratoire a pour mission d'assurer la transformation du sang veineux en sang artériel,  c'est à dire d'enrichir  le sang  en oxygène et de  le débarrasser du gaz carbonique. Cet échange se fait au niveau des alvéoles pulmonaires.
     Elles sont en contact avec les bronchioles, puis suivent les bronches, la trachée artère et le larynx qui est l'organe de la phonation, de l'émission de sons. Les poumons sont protégés par les deux feuillets de la plèvre.

      Si les grosses bronches ont pour rôle de conduire l'air vers les poumons , les petites bronches (bronchioles) ont un rôle plus nuancé : en se contractant ou en se relâchant, elles peuvent ventiler ou mettre hors service un territoire plus ou moins important des poumons.


Pour aller plus loin

     Le système respiratoire nous  permet d'assimiler l'énergie de l'air.   Il est cependant beaucoup plus élaboré que nous le pensons et ne sert pas seulement à respirer cet air ambiant.
     Il comprend les poumons, la peau et toutes les cellules du corps.
     La  respiration externe  est  celle que  nous  connaissons le mieux,   c'est-à-dire  la ventilation pulmonaire.

     Mais il existe aussi une autre ventilation externe dite "cutanée".
     En effet, notre peau joue un grand rôle dans la respiration. Organe rattaché au système respiratoire, elle joue aussi un rôle de protection pour le corps face au monde extérieur.

     Enveloppe souple mais efficace,   elle le protège  de la plupart des agressions,   qu'elles soient dues à des agents actifs ( microbes, virus, insectes ...)   ou  passifs  (poussières, température, pluie ...).
     Capteur essentiel, elle a un rôle prépondérant dans la gestion protectrice des stimuli et des sollicitations externes ainsi que dans la cicatrisation des blessures.
     La respiration "externe" est celle des échanges gazeux articulés autour de l'oxygène et du gaz carbonique dans l'appareil respiratoire.

     La respiration  "interne", elle  s'effectue au niveau cellulaires  où les échanges intercellulaires se font directement.   Les cellules procèdent elles-même à certains échanges gazeux qui ne sont pas dus à l'apport classique venant du sang.
     Un même processus existe au niveau énergétique.

     Par sa  capacité à répondre aux agressions environnementales, le système respiratoire assure notre première protection.


Réactions

     Les problèmes liés au système respiratoire nous parlent soit de notre difficulté  à accueillir la vie en nous, par peur, manque d'ambition, interdits familiaux ... , soit de notre difficulté à nous défendre, à nous protéger face au monde extérieur, à trouver les réactions adaptées vis-à-vis des agressions éventuelles, réelles ou imaginaires.

     Ils peuvent aussi signifier que  nous  n'arrivons pas  ou  ne voulons pas refermer certaines plaies de notre vie et nous parlent aussi de nos éventuelles tristesses, rancunes et rancœurs, de notre difficulté ou refus d'oublier, de pardonner .... voire encore de notre désir de "régler des comptes"  ou pire encore, de souhaits de vengeance.



D'après Christian Fleche, auteur du livre "Mon corps pour me guérir" aux éditions "Le souffle d'or" :

     " La prise de conscience de l'unité des différents étages de l'humain dans le passage en maladie est très rassurante, dans le sens que c'est la même unité qui est a l'œuvre dans le passage en guérison. Si je n'ai plus de conflit, je n'ai plus de maladie"

     Et encore : "La guérison profonde est celle qui libère l'émotion, puisque le symptôme, c'est de l'émotion cristallisée."

     Autrement dit, si on parvient à mettre le doigt sur la raison psychologique qui a provoqué la maladie, on a beaucoup de chance de trouver le chemin de la guérison, ou en tout cas de l'amélioration en s' accompagnant de tous les cadeaux que nous offre la nature, et de conseils éclairés.



Qu'elles sont les solutions ?

     À part la prise de médicaments classiques ( avec les apports chimiques qui leur sont liés) on peut trouver un soulagement avec,

     -  en homéopathie :

     Pour traiter l'anxiété, les peurs, prendre du Gelsemium Sempervirens 7 CH. Les prises sont à adapter en fonction des besoins.


     -  en gemmothérapie :

     Une association intéressante : le Cassis (stimule le métabolisme en général, action anti-inflammatoire, adaptogène),   le Noisetier (draineur des poumons), la Viorne (draineur des poumons et activité sédative sur le système neuro-vegetatif pulmonaire) à prendre à raison de 5 gouttes de chaque deux fois par jour en cure de trois semaines renouvelable  dès que nécessaire.

     -  en phytothérapie :

     Puiser dans la panoplie des remèdes naturels aux vertus toujours sans risques nous permet de nous soigner dans le plus grand respect de la nature et de nous- même.

     Le plus important de ces remèdes est représenté par une modeste petite fleur que nous voyons poindre au printemps : la Mauve (Malva vulgaris).

     La Mauve à petites feuilles pousse  le long des clôtures, au bords ses sentiers, sur les vieux murs et les remblais, en général près des endroits habités. Elle  rampe légèrement et possède de longues feuilles à longues tiges, arrondies  et dentelées et des petites fleurs violettes à rose pâle.
     Son fruit arrondi ressemble à un petit fromage rond ce qui explique son surnom de "fromageon". Les enfants de la campagne  le connaissent bien et en mangent.

     Une autre espèce, la  Mauve  à grandes feuilles ( Malva  grandifolia) et d'autres espèces encore  poussent pour la plupart dans les potagers ou les jardins fleuris.

     Malva vulgaris et Malva  grandifolia recèlent dans leurs feuilles, leurs fleurs et leurs tiges du tanin et du mucus.

     On cueille les fleurs, les feuilles et les tiges de juin à septembre. Comme le mucus se perd au séchage, on devrait toujours utiliser la Mauve aussi fraîche que possible.
     Mais même la plante séchée possède encore des vertus thérapeutiques.


     Puisque cet article est destiné au système respiratoire, nous ne  parlerons ici que des vertus de la mauve dans ce cadre. Cette adorable petite fleur à beaucoup d'autres atouts dans son coeur.
     Ainsi, elle est à conseiller lorsque les poumons sont chargés, lors de toux, d'enrouements, laryngites et angines.
     Même en cas d'emphysème pulmonaire particulièrement tenace,souvent considéré comme incurable et qui provoque entre autre des suffocations graves, la Mauve possède des effets thérapeutiques étonnants.


Mode d'emploi

     Pour ne pas détruire le mucus de la Mauve, on la fait macérer à froid durant la nuit.
     Comme ration journalière, on prend deux à trois tasses que l'on réchauffe légèrement et que l'on boit par petites gorgées
     On pose des cataplasmes de feuilles et de fleurs filtrées et bien réchauffées  sur les bronches et les poumons.

     On rapporte des cas de maladies malignes du larynx guéries grâce à cette modeste petite fleur prise  chaude quatre fois par jour et à des gargarismes.

Forme d'utilisation

     Tisane : seulement par macération à froid. Laisser reposer la nuit une cuillère à café bombée d'herbes dans 1/4 de litre d'eau, et réchauffer légèrement le matin.
( plaies, mains et pieds gonfles ...)

     Bains de pieds et de mains : pendant la nuit, faire macérer dans de l'eau froide une double poignée bien remplie de Mauve dans uns eau de 5litres.  

     Le lendemain, on réchauffe le tout à une température supportable pour les mains et le pieds.
     La durée du bain est de 20 minutes et on peut réutiliser ce bain deux fois encore, en le réchauffant chaque fois.

     Enveloppements : réchauffer légèrement dans un peu d'eau ce qui reste de la tisane préparée, en faire une bouillie en mélangeant avec de la farine d'orge, étendre sur un morceau de lin et en faire des enveloppements chauds.
(emphysèmes, laryngites, allergies...)


     D'après Maria Treben, l'emphysème tout comme l'asthme cardiaque et les maladies de la   glande  thyroïde  accompagnés de dyspnées  correspondent  à  un   mauvais fonctionnement du foie. La pression constante du foie vers le haut fait enfler les bronches, les poumons et le cœur qui augmentent de volume.

     Dans ce cas,   on boit le matin une tasse de tisane de Lycopode,  puis on fait des enveloppements aux " Herbes du Suédois" au cours de la journée, durant 4 heures.
     La nuit, en revanche, on applique des enveloppements de vapeur à la Prêle des champs :

     Placer une poignée bien remplie de Prèle des champs dans une passoire placée au-dessus d'une casserole d'eau bouillante, jusqu'â ce qu'elle soit chaude et ramollie.
     Enveloppée dans un linge de lin, on la laisse sur la région du foie malade.
     La pression du foie est retirée, et peu à peu, la dyspnée si angoissante disparaît.


Conclusion

     Cette pathologie n'est pas facile à vivre, raison de plus pour faire ce qu'il faut pour améliorer les symptômes ou en guérir.

     Pour avoir vu certaines personnes dont la santé s'est fortement améliorée grâce aux plantes et en particulier grâce aux recettes de Maria Treben  (que ma grand-mère utilisait déjà à l'époque avec succès), j'encourage pleinement cette approche et suis prête à parier que des résultats encourageants ne vont pas tarder à se manifester.

     Il peut être utile aussi de se pencher avec amour et compréhension sur les raisons psychologiques qui ont fait réagir notre organisme de cette façon.


     J'espère que cet article aura répondu à vos attentes et vous aura apporté des solutions.

     C'est mon vœu le plus cher.

     Plénitudement et amicalement vôtre.


     Yovany




Pour l'écriture de cet article, je me suis aidée des livres suivants :

     "Ton corps dit : Aime-toi". De Lise Bourbeau, aux éditions E.T.C. Inc.
     " Dis-moi où tu as mal. Le lexique" . De Michel Odoul, aux édition Albin Michel.
     " Mon corps pour me guérir". De Christian Fleche, aux éditions Le souffle d'or.
     " La pharmacie du Bon Dieu". De Maria Treben, aux éditions Ennsthaler (Austria)

     Et sur Internet par : La chaine Santé de Doctissimo

 
 
 
 
 
 
 
   
 


28/02/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 102 autres membres