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Nouvelle aventure

 

Hello, je suis heureuse de vous présenter le logo de mon futur espace :

Plénitud´Or

C'est dans cet espace, encore secret, que je pourrai vous recevoir de la meilleure façon qui soit, amicalement et sereinement. Dans ce cocon de charme que je partagerai avec vous les mille et une astuces de beauté et de bien-être.

A tout bientôt. N'hésitez pas a me demander des pistes pour le trouver.

 

Plénitudement vôtre.

 

Yovany 


06/11/2014
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25 / Le chemin du grand nettoyage et de l'instant présent

 Bonsoir à tous et toutes.

 

     En ces jours bizarres où l’hiver a du mal à céder la place au printemps, où nos corps et nos peaux sont impatients de se découvrir, où enfin, nous appelons le soleil et surtout la chaleur de tout notre cœur et de toute notre âme, c’est le meilleur moment pour choisir de changer des choses dans nos vies.

    
Traditionnellement, la période des grandes résolutions coïncide avec l’an nouveau et je me suis bien souvent demandé pourquoi si peu d’entre nous arrivaient à s’y tenir.

     Et si simplement c’était parce que la période choisie n’était pas la bonne ?

 

     Le printemps, période de renouveau, de nouveau départ me semble beaucoup plus
propice à cela. En effet, de même que la sève remonte dans les arbres et les plantes, que les oiseaux commencent à faire leur nid en chantant et qu’un sang nouveau revigore la Terre et tous ses habitants, de la même façon, nous pouvons chanter, danser avec la vie et faire notre programme de renouveau.

     Nous nous réveillons pleins d’énergie après ce long  hivers et c’est le moment idéal pour réaliser en premier lieu, sa petite liste.

 

L’organisation de grand nettoyage de printemps.

 

     Contrairement à l’habitude qui consiste pour ce grand nettoyage du printemps à marquer tout ce qu’il y a à faire et à attribuer une action particulière chaque jour, pour faire le tout le plus vite possible, cette année, j’ai décidé d’exécuter une de ces « grande action » trois fois par semaine seulement et sans choisir d’avance le jour de l’action ni  l’action proprement dite.

     J’ai  préféré indiquer sur  cette liste tout ce  que je considérais comme nécessaire et
important (cela va du nettoyage du frigo et du four, au lavage des voiles, des tentures, du dessus  des  cadres et des armoires,  des  portes et  des  fenêtres en passant par le dépoussiérage des plantes et du nettoyage approfondi des tapis, des armoires…)  sans programmer  quand  et comment j’allai le faire.

     Cela m’a donné une espèce de liberté,  m’a permis de moins ressentir  le « poids»  de l’activité prévue. Point très important, cela inclu, en choisissant l’activité la veille par exemple, de se mettre en condition pour l’aborder avec joie et plaisir.

     Une sorte de rendez-vous non pas galant mais aimant.

     Aborder l’action dans la joie donne tellement plus d’énergie.  J’aime aussi imaginer à l’avance le résultat.

 

     Et quand l’action sera accomplie,  je ressens déjà à l’avance le bonheur, non pas du
devoir accompli mais d’une tâche réalisée avec joie.

    

  Le grand nettoyage intérieur

 

     C’est aussi le moment de se préparer au nettoyage intérieur encore plus nécessaire.
     En organisant notre programme d’activités physiques (exercices, marche et oxygénation, sport …) n’oublions pas d’établir le plan de notre détox avec au choix une cure de citron, de vinaigre de cidre, d’ampoules à boire adaptées, de jus de légumes et de fruits, de sève de
bouleau, de gemmothérapie ou autre … (voyez les articles  articles sur la détox).

 

     Ce qui est extrêmement sage dans cette approche c’est de toujours laisser votre corps s’exprimer.

     Et très important : ne pas manger si la faim n’est pas au rendez-vous. Les habitudes sont les pires de nos ennemis.
     Pourquoi se mettre à table si l’appétit n’est pas là ?  Un fruit ou quelques noix peuvent facilement nous rassasier et calmer l’éventuel titillement de l’estomac 
si il vous semble ne pas pouvoir tenir jusqu’au repas suivant.

     Le corps nous sera très vite reconnaissant de l’avoir allégé. Ce n’est qu’une nouvelle habitude à prendre et beaucoup plus facile qu’on ne le croit.

 

     Deux, trois (ou plus) jours de diètes sont aussi appréciables pour notre organisme. Là
encore soyez attentifs aux messages de votre organisme. Et dans ce cas, veillez à vous reposer le plus possible.

 

     Une cure de monodiète  est tout aussi indiquée.

    

Choisir une (ou deux) « bonne résolution »

 

     Les plans nettoyages intérieurs et extérieus  établis, voyons maintenant le plan « Bien-être». Comme les deux précédents, il a une importance cruciale. Et il y a le choix.

     Vous pouvez choisir par exemple d’augmenter votre résistance au stress, et/ou de mieux vous concentrer sur le « présent » (ce qui diminuera le premier) ou encore de vous libérer de vos peurs ( nous en avons tous qui quelque part  nous empoisonnent), de votre inertie, solitude, de vos doutes, rancunes, dépendances, dépression, colères, chagrins …

 

     Les aides sur ce chemin sont multiples. Des compléments alimentaires, nos amies Les
Fleurs de Bach, des plantes, des minéraux, des méthodes venues de l’Orient comme le Yoga, le Taï-Chi-Chuan, le Gi-Gong, les massages de tout type proposés aujourd’hui, la marche méditative, la  méditation, la sophrologie, les bols tibétains, les grottes de sel …

     Le choix est infini. Le tout, c’est la volonté de démarrer  le premier pas sur la voie qui vous paraît la mieux adaptée.

 

L’énergie

 

     Evidemment, pour « faire, il faut pouvoir » et pour cela l’énergie est indispensable.
     D’où l’intérêt de penser à désintoxiquer notre organisme pour se faire.

 

     Une méthode, encore gratuite, pour augmenter l’élimination de nos toxines,  et par cela augmenter notre énergie, c’est la respiration.  Dans  ce  cas  aussi,  de multiples méthodes sont à notre disposition.

    
     Certaines sont abordées dans des articles précédents.

 

     Cette énergie nous la laissons trop souvent se perdre dans les innombrables tâches que nous nous imposons. Certaines sont nécessaires et demandent toute notre attention et d’autres  sont  complètement  inutiles et  particulièrement  dévoreuse  de  cette  énergie si précieuse.

     Et ces dernières nous entraînent dans cette course inouïe contre le temps,  qui nous paraît manquer aux 24 heures dont nous disposons dans un jour/nuit complet.

 

Le manque de temps

 

     L’ultime excuse pour « ne rien faire » est de courir après lui. Beaucoup d’entre nous se laissent prendre au piège du perfectionnisme ou de la « super organisation » qui
consiste à exécuter un maximum de choses dans un temps impartit qui finalement déborde
largement
du cadre normal des activités dans la journée.

     Elle  commence  à  raccourcir  les nuits,  les  week-ends,  les  vacances … et immanquablement raccourcit  la « vraie » vie !

 

     J’ai lu dernièrement dans le livre « Libérez-vous » de Barefoot Doctor, quelques petites
choses que j’ai envie de partager avec vous.

    
     « …la planète sur laquelle nous nous trouvons, …, tourne à une vitesse moyenne de mille cinq cents kilomètres par heure autour de son axe … . Dans le même temps, notre Terre
tourne autour du soleil
à une vitesse moyenne de cent mille kilomètres par heure.

     " Nous sommes entraînés dans une folle valse cosmique … »  Ce qui fait à peu près vingt-huit kilomètres à la seconde. »

 

   Et nous en rajoutons en courant toute la journée !!

     Barefoot Doctor continue :

 

     « … En raison de ce mouvement et de la position de notre planète par rapport au
soleil, les saisons  sur Terre changent selon un schéma prévisible et la nature réagit soit en s’épanouissant soit en se mettant en veille.

     « Par ailleurs, du fait que notre planète tourne autour de son axe, nous sommes soit
plongés dans le noir, soit exposés à  la lumière éclatante du soleil.

     " Par  conséquent,  les années,  les saisons,  les jours et les nuits, les mois et  les
semaines ne sont que des outils de mesure censés nous aider à nous organiser au
quotidien.

    « Et au cours de ce déplacement dans l’espace, notre corps  est livré à l’entropie comme l’est toute masse en mouvement, mais nous ne nous sentons pas différents (ou plutôt plus
vieux) pour autant.

     « …,Nous essayons de vivre en fonction du modèle de temps linéaire que nous avons
inventé alors  que …nous nous rendons vite compte que nous sommes en fait en phase avec  le mouvement circulaire de notre planète, comme si nous étions au centre d’une grande roue dont la jante serait formée des moments de notre vie.


      « … Quoi qu’il en soit, nous avons construit cette illusion appelée « temps », nous lui avons insufflé la vie génération après génération. »


      Mais ce temps que nous mesurons avec nos montres, nos horloges, (dont l’une d’entre elle est  atomique) , ce temps, donc n’est pas réellement ce que nous pouvons percevoir en tant qu’être humain.

     C’est un temps artificiel qui ne prend pas en compte nos vrais besoins ni notre implication consciente à l’instant présent ? Nous n’en avons plus le « temps ».

 

Quid du temps ?

 

     Voici quelques réponses d’Eckhart Tolle extraites de son livre :

      « L’art du calme intérieur »

 

     « Le Présent ressemble à un moment comme un autre. Chaque jour de votre vie semble
composé de milliers d’instants au cours desquels ont lieu divers évènements.
     Mais à  y regarder de plus près, n’y a-t-il pas qu’un seul moment ? La vie n’est-elle pas « ce moment », toujours ?

     « Ce moment unique  - le Présent –   est le seul dont vous ne pourrez  jamais vous
échapper,
l’unique facteur constant de votre vie. Quels que soient les évènements ou les changements  de votre vie, une chose est certaine : c’est toujours maintenant.

 

     « Puisqu’on ne peut échapper au Présent, pourquoi ne pas l’accueillir, s’en faire un ami ?

     « Lorsque vous devenez l’ami du moment présent, vous voilà à l’aise partout. …

 

     "  La division de la vie en présent, passé et futur est une construction mentale et, en définitive, illusoire.On ne peut se rappeler le passé que Maintenant. Ce que vous vous rappelez est un évènement survenu dans le présent, que vous vous rappelez Maintenant.

     " Le Futur, lorsqu’il arrive, est le Présent.

 

     « Donc, tout ce qui est réel, la seule chose à jamais se produire est le Présent.

     « Porter son attention au Présent, ce n’est pas nier ce qui est nécessaire ; c’est
reconnaître l’essentiel.

 

     « Dès que vous entrez dans le présent avec votre attention, vous réalisez que la vie est sacrée. … Plus vous vivez dans le Présent,  plus vous  ressentez la joie s imple mais profonde de l’Etre et du caractère sacré de toute vie.

     « Le Présent  est  plus  profond que ce qui  s’y déroule :  c’est l’espace dans
lequel cela se déroule. … »

 

     Ces quelques phrases sont très profondes et méritent que l’on en comprenne bien le
sens. Dans cette vie hyperactive que nous avons choisi de vivre, nous ne prenons plus le temps d’entrer dans le moment présent d’une action ou d’une réflexion que déjà, nous sommes dans le futur à chercher une prochaine étape à franchir, à moins que nous ne soyons encore dans le passé à chercher l’erreur que nous aurions pu commettre.

     Et le temps présent nous fuit, se noie dans le passé de ces quelques secondes ou minutes que nous lui avions imparti.

     Que de temps perdu ! Que d’énergie gaspillée !

 

     Cette course effrénée ne peut nous amener que dans le mur. Ce monde-là ne peut rien nous procurer de durable.

     Il mine nos forces et ne fait qu’accélérer le tempo d’une danse que nous n’arrivons plus à suivre.

 

     Je crois sincèrement que le choix d’un changement de vie et de vue n’est pas seulement nécessaire mais crucial et même vital !

  

Alors comment apprivoiser ce temps ?

 

    «  En n’exigeant plus rien, en acceptant le moment présent avec toute sa conscience, sans étiquette, sans en attendre de suites particulières, on peut rester dans la conscience de l’instant. En l’occupant entièrement. En y laissant entrer le souffle de sa respiration.

    
   « Laissez simplement cet instant être comme il est » et  : « Laissez la vie tranquille. Laissez-là être. » dit encore Eckhart Tolle.

 

     Pour cela, je ne connais rien de mieux que les fameuses petites listes. Ecrire ce que nous voulons faire  d’indispensable et ce qui l’est moins ou pas du tout nous ouvre une vision plus large d'un programme .   L'écrire surtout en oubliant le vieil adage qui, le doigt menaçant nous dit : « Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire aujourd’hui ».

      La tenue d’une liste,  permet de  garder un certain cap,  et de la  discipline  tout  en s’appropriant des plages de calme et de paix au cours de la journée.

 

     S’étirer, lever les yeux vers le ciel ou respirer en conscience, sortir des lieux confinés et manger au calme, tant de possibilités s’offrent à nous pour récupérer notre temps.    

  

     Trop souvent, aveuglés par ce temps qui semble nous échapper, nous remettons à plus
tard nos instants de détente, oubliant que ce sont eux qui nous permettent de « gagner »  du temps, sur notre vie.

 

Alors que pouvons-nous faire ?

 

     J’en reviens toujours à cette petite liste qui peut vraiment nous faire prendre conscience du temps gaspillé.

    
     L’établir peut prendre du temps,
bien-sûr, mais ce temps-là est un temps salvateur, un temps de réflexion qui pourra véritablement nous donner des meilleurs moments de vie et donc nous fera gagner de la vie.

     Prenez tranquillement le temps  qu’il faudra pour la faire, celui-là n’est pas gaspillé !

 

     Et pour finir, ajoutez  de nombreux moments  de gratitude dans vos journées.

 

     L’hiver n’est pas encore parti, mais sous la neige de nombreux bourgeons sont prêts à
éclore, derrière les nuages le soleil est là, attentif aux premiers signes de ce merveilleux Printemps qui ne veut que notre bien et celui de notre merveilleuse planète. 

 

     C’est notre façon de voir et de faire les choses qui  fera  toujours la  différence entre le positif et le négatif dans nos vies.

 

     En vous souhaitant un printemps merveilleux (j’en profiterai aussi), une élaboration claire et facile de votre petite liste (vous verrez, c’est un plaisir) et le meilleur dans votre « Nouvelle  Année » je vous retrouverai bientôt dans un prochain article, si vous le voulez bien.

    
     Plénitudement vôtre.

 

 

     Yovany

 

    

    

 


14/03/2013
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24 / La flore intestinale ou la microbiote

 

La flore intestinale

 

     Scientifiquement, la flore intestinale porte le nom de microbiote. Je veux bien, mais comme je ne suis pas de cette classe de scientifique et que le nom de flore rappelle celui des fleurs, fait penser par analogie et avec bonheur au printemps qui approche, je préfère  rester gentiment auprès des fleurs et de la flore … intestinale.

     Ne restons tout de même pas couchés dans l’herbe au milieu des fleurs à regarder le ciel bleu mais plongeons nous dans  ce milieu  obscur  et  mystérieux  que  constitue  nos intestins et leurs hôtes si actifs.

     Imaginez ces intestins, constitués de plis et de replis, ils couvriraient la surface de deux  terrains de tennis si nous pouvions les étaler sur le sol ! Et ils mesurent  environ 7 mètres de long. Dans cet exemple,  seul un demi-terrain serait occupé par la flore intestinale.

     Les intestins,  sont le principal lieu de vie de ces bactéries amies, indispensables à la digestion et à l’assimilation.

     Comme vous le savez, nous avons deux sortes d’intestins : l’intestin grêle et le gros intestin, appelé aussi côlon.

 

 

L' intestin grêle

    

     L'intestin grêle  est constitué par le duodénumle jéjunum et de l'iléon. C'est en son sein que notre usine intérieure va entreprendre la partie  cruciale de la décomposition et de l'absortion des éléments nutritifs des aliments absorbés.

       Ainsi,  le bol  alimentaire précédemment brassé par  l'estomac  et   imprégné des secrétions du foie et du pancréas au niveau du duodénum,  s'y retrouve littéralement scanné  et dépouillé de tous les nutriments actifs dont notre organisme a besoin.

    

 

 Le gros intestin 

 

     Une petite poche appelée "caecum" relie l'intestin grêle au gros intestin        

     La dernière partie du tube digestif  est composée  du côlon, du rectum et de l'anus.

     On divise le gros intestin en trois parties : le côlon ascendant (à droite) où se cache l'appendice ( et non pas l'appendicite comme certains le disent), le côlon transverse puis le côlon descendant (à gauche) où va se terminer l'odysée du bol alimentaire.

     La fonction principale du côlon consiste à transformer la substance provenant de l'intestin grêle (le chyle) en fèces.

     La muqueuse du gros intestin secrète un mucus qui lubrifie l'intérieur du gros intestin pour faciliter le passage des fèces. C'est ce mucus qui contient les anticorps qui  le protège des infections.

     Grâce aux contractions, au péristaltisme et aux mouvements de masses les fèces sont propulsées deux à trois fois par jour vers le rectum d'où elles seront évacuées.

 

      Rien que ces deux fonctions démontrent combien notre machinerie énergétique  et interne fonctionne avec brio. Bien que … trop souvent nos petits microbes-amis, (nos bactéries) sont trop épuisés par les toxines et n’arrivent plus à exécuter leur travail de tri, de nettoyage et de rangement comme il se doit.

     Résultats :  ballonnements, gaz, diarrhées, constipations, et j’en passe…

 

 

Pour aller plus loin

    

     C'est  la déglutition qui va déclancher les contractions péristaltiques  qui vont pousser le bol alimentaire dans l'estomac puis dans le duodénum, antichambre  de l'intestin grêle.   Il  possède un système de  défense spécifique  aidé   en cela  par notre flore intestinale.     

     Ce système  va  contenir  les  invasions pathogènes  et va  produire  les  anticorps  adaptés à leurs agresseurs.

    

     Notre système digestif possède une   place privilégiée  sur le podium de notre organisme.  Il possède 100 millions de neurones (comme notre cerveau) qui vont utiliser plus de 20 millions de neurotransmetteurs  (messagers) différents.  Si, si, c’est prouvé.
      L’intestin est même surnommé  notre deuxième cerveau.

      Mais il arrive que ce magnifique système se grippe et cale trop sollicité par notre vie stressante, notre "mal bouffe", notre intoxication générale.

 

     

 Quelles sont les solutions pour remettre notre petite usine en ordre  ?

 

     Déjà prendre en compte les règles d'une hygiène de vie intelligente. Ensuite,  et là, nous arrivons au but de cet article, prendre des probiotiques, accessoirement des prébiotiques et puisque nous y sommes parler de ces mariages appelés des symbiotiques.

 

Les probiotiques

 

     Ce sont tout simplement des micro-organismes vivants (bactéries et levures). Ceux-ci, ajoutés dans des compléments alimentaires doivent  impérativement  parvenir  vivants (lyophilisés) et en nombre considérable dans le colon. C’est la condition sine qua non pour leur efficacité.

      En effet, le passage dans l’estomac où ils sont soumis à une douche terrifiante de suc pancréatique et d’acide gastrique provoque une hécatombe chez eux.

     Alors qu’ils sont les alliés du corps à tout âge.

     Si la population de nos probiotiques diminue avec l'âge, beaucoup de tout- petits souffrant de diarrhées en ont un besoin spécifique et accru, surtout s'ils n'ont pas été protégés assez longtemps par l'allaitement. L’apport de certains probiotiques est  tout à fait indiqué pour cela (Lactobacillus casei surtout).

     Il faut savoir qu’il y a environ 600  espèces différentes de bactéries connues pour
notre espèce humaine et que chacune est adaptée à une fonction spécifique. La
diversité  des espèces  est  particulière à chaque  individu  selon des critères d’alimentation d’âge, de sexe, de corpulence ou de mode de vie.  Ils  sont  adaptés et  uniques à leur hôte..        

     Un peu comme des empreintes digitales.

 

     Outre le fait de moduler et d’entretenir l’activité du système immunitaire intestinal, nos petites  fleurs  amies  permettent  : de nous  fournir  les  nutriments  et  les  vitamines nécessaires, favorisent l’assimilation des minéraux et oligoéléments, nous protègent des agents pathogènesjouent le rôle de soldats  pour brider les poisons bactériens, le mercure et les pesticide,  nous   protègent  des  allergies  et  stimulent  notre  système immunitaire.

      C’est sympa de la part de ces minuscules petites fleurs. En fait, elles sont vitales à notre santé, et ça, c’est clair même si elles vivent dans l'obscurité.

     Savez-vous qu’il y en aurait près d’un kilo dans notre tube digestif. Notre colon, le plus peuplé en abrite des milliards.

 


 

     C’est au cours de leurs    premières  années  de  vie que les enfants constituent leur propre population à partir des bactéries de leur environnement (contact avec le micobiote de la peau des adultes qu’ils côtoient, leur alimentation, etc …). Et déjà à deux ans, chacun de nous a créé sa  propre  flore intestinale.

 

 


 

Leurs fonctions principales

 

     La dégradation des composés alimentaires (fibres …), la production de certaines vitamines (B12, B8, K…),  le développement  du tube digestif et,  cerise  sur  le gâteau,  la défense immunitaire.

     La flore intestinale joue un rôle essentiel pour créer une barrière antimicrobienne  en prévenant l’implantation de bactéries dangereuses.

 

     Hélas, cette « garde » permanente subit parfois des attaques massives et il arrive que débordée elle ne puisse plus assumer cette fonction avec efficacité. 

     Ainsi fort probablement, des maladies inflammatoires dont la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable, des troubles fonctionnels intestinaux  et même l’obésité seraient dues à  un déséquilibre de notre petit jardin personnel. 
    

     D’où l’importance de lui permettre de se renforcer par la prise de bactéries amies. Un peu comme si on lui envoyait une flopée d’amis venus un peu de partout pour l’aider.

    Une infection,  un  stress  prolongé,  une  maladie  ou  la  prise  d’antibiotique peuvent déséquilibrer la composition de nos bactéries amies. Surtout les antibiotiques puisque comme l’indique leur nom ils sont  « anti-vie »  et  affectent  notre capacité  à  nous défendre des mauvaises bactéries.

     Ils détruisent les bactéries particulières du symptôme pour lequel ils sont prescrits mais  aussi les bonnes. Celles qui font tout leur possible pour nous protéger. De fait, après
la prise d’antibiotique il est important d’aider notre pauvre flore mise à mal à se refaire (seule cela lui prendra deux à trois mois).

 


 

     Les probiotiques vont influencer les cellules intestinale afin qu’elles augmentent la production du revêtement protecteur de l’intestin (le mucus). Ce dernier est LA barrière
qui bloque le passage des mauvaises bactéries en les «engluant » et en les expulsant via les selles.

     En produisant des bactériocines et des propionines,  ils ralentissent  les invasions  bactériennes et virales. De plus, ils élaborent des enzymes et des antioxydants qui aident à détruire certains composés qui causent les cancers (radicaux libres).

     Par ailleurs, en digérant pour nous les fibres alimentaires indigestes, ils permettent la
récupération de leurs nutriments et améliorera le transit intestinal.


 

 

 

Où sont-ils ces  amis invisibles à l’œil nu ? 

   

     Dans les  boissons  à base  de  laits  fermentés  qui connaissent  une  augmentation  de  leur consommation en progression constante. Connus depuis la nuit des temps, ils apportent selon leur origine (lait de brebis, d’ânesse, de chamelles,  de vaches …) une bonne dose de probiotiques.

      On en trouve dans certains yaourts,  jus de fruits (kéfir), divers produits laitiers fermentés.

 

     Pour faire des cures, (ce qu’il est conseillé après la prise d’antibiotique), ou/et afin de  renforcer son système immunitaire prenez des comprimés qui sont le plus indiqués car il contiennent des probiotiques par milliards.

     Certaines firmes constituent des colonies d'après l'âge.

 

 

 

Comment vous appelez-vous ?

 

     Comme il convient pour tous nos  amis, il est plus poli de les connaître et de les appeler par leur nom.

     Je vous rassure, ils se contenteront de  leur nom général : Lactobacillus (« L »)   et Bifidobacterium « B »).  Je  vous  passe  leur  deuxième  nom,  tels  que  :  L. casei,

L. acidophilus , L. gasseri, L. rhamnosus, … ainsi que : B. lactis, B. bifidum, B. longum, B. humanis …  

     Contre le syndrome du côlon irritable dont beaucoup de femmes souffrent : prendre notamment du Lactobacillus acidophilus et du bifidobacterium breve.

 

     Tous ces noms et d’autres se retrouvent sur les notices des compléments alimentaires, qui selon leurs marques vous apporteront ces petits coup de pouces appréciables.

     La prise de probiotiques sous cette forme doit absolument dépasser 10 jours. Le mieux est de faire régulièrement des cures de un à deux mois, idéalement deux à quatre fois par an.

     Notamment aux changements de saisons ou lors de voyages.


 

 

 

 Les prébiotiques

 

     Les bénéfices physiologiques des prébiotiques sont nombreux et complémentaires à ceux des probiotiques. Ils acidifient le contenu du côlon ce qui renforce l’effet de la barrière de la flore normale  et défavorise la croissante de germes indésirables ou pathogènes.

     Ce sont des fibres solubles qui ont la propriété  de  servir  de  nourriture  aux probiotiques. Ce sont les « bombons » de nos petites fleurs toutes  personnelles. (Ma
comparaison vient du fait que les fibres alimentaires végétales sont des sucres).

 

     Une explication très  intéressante  et compréhensible  vue  sur Internet dit que :

     « La cellulose, par exemple,  est une très longue chaîne de glucose. Les molécules de glucoses qu’elle contient sont reliées entre elles de façon à ne pas être digestibles par les enzymes. Elles demeurent donc intactes et traversent le système digestif en améliorant le transit intestinal, la régularité,  etc … »

      Comme ces fibres alimentaires solubles ne sont pas digérées par les enzymes du tube digestif, elles subissent une  fermentation au niveau du côlon.

 

     Certains aliments sont considérés comme « prébiotiques », c’est-à-dire  qu’ils n’apportent pas de nouvelles bactéries mais  stimulent  la c roissance  de celles  présentent  dans l’intestin.       

     C’est le cas du lait (attention tout de même), des artichauts, des poireaux, des haricots,
des oignons, de l’ail, du blé, des bananes, des racines de chicorée (inuline), des topinambours, de l’avoine, de l’orge et de la plupart des légumineuses.

     Généralement, il s’agit d’oligosaccharides ou de polysaccharides à courtes chaînes constitués de deux à vingt unités de sucre. Ils échappent à la digestion dans l’intestin grêle et sont des substrats potentiels pour l’hydrolyse et la fermentation par les bactéries intestinales.

     On les trouve aussi naturellement dans les fruits, les légumes et le miel.

     Ils augmenteraient l’absorption de minéraux (calcium, magnésium …) dans le colon,
auraient des effets  contre  le  cancer du côlon, et  abaisseraient  les  taux de  lipides sanguins.

     La prise de  prébiotiques  a pour effet  d’améliorer  les  habitudes  intestinales  en augmentant la masse bactérienne  fécale ainsi que  sa teneur en eau. Ils peuvent augmenter la fréquence d’expulsion des selles des personnes constipées.

     Néanmoins, il arrive que certains prébiotiques peuvent causer des ballonnements, des borborygmes et des gaz.

    

 

 

Les symbiotiques

 

     L’association entre un probiotique et un prébiotiques s’appelle  un symbiotique.
     De plus en plus de « couple » sont actuellement expérimentés et on peut déjà trouver sur le marché des combinaisons intéressantes.

     De toute façon, lors de la prise de probiotiques, il est toujours intéressant de prendre en même temps des prébiotiques. Ce qui renforcera efficacement l’action des premiers pour le plus grand bien de notre deuxième cerveau et donc de notre sentiment de bien-être.

 

 

Que faire encore pour améliorer notre confort  intestinal ?

 


 

     Chasser les aliments qui sont les ennemis de la digestion comme par exemple : les aliments gras  (charcuterie,  fromages,  pâtisseries,  plats en sauce,  trop d’épices  ou de vinaigre),  les aliments qui fermentent (choux, oignons, artichauts, haricots blancs en trop grande quantité), les féculents et les farineux (pommes de terre, riz, pâtes), éviter l’alcool et les chewing-gums.

     Veiller à manger au moins 30 g de fibres par jour : fruits et légumes, crus ou cuits si vos intestins sont fragiles et de préférence avec leur peau. Le roi des fruits sec : le pruneau est à
conseiller sans réserve si vos intestins sont paresseux. Attention tout de même trop de fibre risque d’irriter le système digestif. 

      « L'excès nuit en tout ».

     Prenez des céréales au son et des légumineuses comme des pois et des lentilles, et consommer plutôt les fruits entiers que leur jus.

     Et buvez deux à trois fois par jours des tisanes à base de fenouil, d’anis, de menthe, de réglisse, de pissenlit, bardane, badiane, mélisse, cassis …

     En cas de gaz tenaces,  pensez au charbon biologique qui aide à réduire naturellement l’air en excès. Quant à l’argile, il calme l’acidité gastrique.

     Ce qui est le cas aussi de certaines eaux minérales riches en bicarbonates (Vichy Célestins ou St-Yorre).

     Notre confort digestif nécessite une bonne hygiène de vie. Puis-je vous en rappeler les 
dix   commandements ?

 

     -  Boire au moins 1,5 litre d’eau par jour par petites gorgées ;

     -  Manger ses deux ou trois repas à heures régulières ;

     -  Le faire dans le calme et assis ;

     -  Prendre le temps de bien mâcher avant d’avaler ;          
     -  Surtout ne pas « grignoter » ;        
     -  Eviter de porter des vêtements trop serrés qui compriment le ventre ;

     -  Effectuer une activité physique régulière ;            
     -  Sortir régulièrement prendre de l’air ;        
     -  Gérer son stress ;

     -  Veiller à dormir suffisamment (le corps profite du sommeil pour effectuer sa digestion)

   

 

 Conclusion

 

     Notre corps n’a que la nourriture pour apport énergétique, sachons comprendre ses petits cris d’alarmes et corriger le plus vite possible ce qui ne lui convient pas.    

 

     Et c’est ici que s’achève une des voies du bien-être pour laquelle  j’espère vous avoir
apporté un petit plus.


 

 

      En vous souhaitant le meilleur dans toutes les voies que vous suivrez,  je vous laisse en attendant le prochain article.

     N’oubliez pas que grâce au Forum de ce blog vous pourrez poser toutes les questions que vous voulez et partager vos avis..


 

 

     Plénitudement et amicalement vôtre.

     Yovany

    


08/03/2013
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23 / L'emphysème


     L'emphysème pulmonaire est une affection des voies respiratoire due à une dilatation des voies aériennes dans la partie très profonde des alvéoles pulmonaires avec destruction de leur paroi élastique.
     Cette maladie est définie par une augmentation de leur  volume (dilatation) ce qui entraîne l'impossibilité pour elles de se vider complètement, de l'air qu'elles contiennent à l'expiration.

L'emphysème regroupe en réalité plusieurs affections :


     -  L'emphysème pulmonaire aigu ;
     -  L'emphysème pulmonaire chronique ;
     -  Les emphysèmes localisés secondaires à des troubles broncho-pulmonaires : tuberculose, sarcoïdose, sténose bronchique...

    En général, il fait suite à une bronchite chronique, sauf que la personne atteinte à une grande difficulté à respirer.
     Elle a l'impression anguoisante de manquer d'air. Cette maladie peut-être provoquée aussi par une longue pratique de fumeur.


Evolution de la maladie


     L'emphysème diffus primitif  évolue progressivement  vers l'insuffisance  respiratoire chronique.
     Le retentissement sur la fonction respiratoire est fonction de l'étendue des lésions.
     Dans les formes étendues, de nombreuses complications peuvent survenir : surinfections, pneumothorax etc...

     L'emphysème diffus secondaire à la bronchite chronique évolue vers l'insuffisance respiratoire avec, en plus, retentissement cardiaque.



Blocages dans les autres plans

     L'appareil respiratoire est dominé par les notions d'espace, de liberté et de sécurité.
     Lorsque ces besoins ne sont pas satisfaits, selon l'intensité du conflit, un organe de ce système se met en "phase maladie"
     S'il s'agit des bronches cela signifie "danger dans le territoire", si cela touche les alvéoles, il s'agit de "la peur de mourir".
     Le lien métaphysique de cette maladie est l'incapacité d'aspirer la vie.

     Les bronches ayant un lien avec la famille, cette maladie se fait L'écho de disputes ou de querelles au sein de la famille. La personne atteinte vit de la  colère et se sent menacée dans son territoire, dans ses limites.
     Elle peut avoir envie de couper les ponts mais n'ose pas.  Par culpabilité. Elle n'ose pas "broncher", manifester une forme d'opposition. Elle éprouve de la lassitude et du découragement. Elle ne possède pas ce qu'elle désire mais ne le dit pas.
     Elle a peur de ne plus pouvoir respirer.


Solution

     Il est temps d'aborder la vie avec plus de joies et de simplicité et  de prendre sa place dans la famille. De réaliser que dans toutes les familles des problèmes peuvent se poser.       Tout le monde ne peut pas être d'accord tout le temps et sur tout.

     Il est bon de se rappeler que l'on peut  toujours montrer son désaccord et l'exprimer sans se sentir coupable et ainsi affirmer son opinion. La dire tout simplement.

 "Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leurs cercueils."

                                                                                                           H. De Montherlant



Petit voyage à l'intérieur

     Le système respiratoire a pour mission d'assurer la transformation du sang veineux en sang artériel,  c'est à dire d'enrichir  le sang  en oxygène et de  le débarrasser du gaz carbonique. Cet échange se fait au niveau des alvéoles pulmonaires.
     Elles sont en contact avec les bronchioles, puis suivent les bronches, la trachée artère et le larynx qui est l'organe de la phonation, de l'émission de sons. Les poumons sont protégés par les deux feuillets de la plèvre.

      Si les grosses bronches ont pour rôle de conduire l'air vers les poumons , les petites bronches (bronchioles) ont un rôle plus nuancé : en se contractant ou en se relâchant, elles peuvent ventiler ou mettre hors service un territoire plus ou moins important des poumons.


Pour aller plus loin

     Le système respiratoire nous  permet d'assimiler l'énergie de l'air.   Il est cependant beaucoup plus élaboré que nous le pensons et ne sert pas seulement à respirer cet air ambiant.
     Il comprend les poumons, la peau et toutes les cellules du corps.
     La  respiration externe  est  celle que  nous  connaissons le mieux,   c'est-à-dire  la ventilation pulmonaire.

     Mais il existe aussi une autre ventilation externe dite "cutanée".
     En effet, notre peau joue un grand rôle dans la respiration. Organe rattaché au système respiratoire, elle joue aussi un rôle de protection pour le corps face au monde extérieur.

     Enveloppe souple mais efficace,   elle le protège  de la plupart des agressions,   qu'elles soient dues à des agents actifs ( microbes, virus, insectes ...)   ou  passifs  (poussières, température, pluie ...).
     Capteur essentiel, elle a un rôle prépondérant dans la gestion protectrice des stimuli et des sollicitations externes ainsi que dans la cicatrisation des blessures.
     La respiration "externe" est celle des échanges gazeux articulés autour de l'oxygène et du gaz carbonique dans l'appareil respiratoire.

     La respiration  "interne", elle  s'effectue au niveau cellulaires  où les échanges intercellulaires se font directement.   Les cellules procèdent elles-même à certains échanges gazeux qui ne sont pas dus à l'apport classique venant du sang.
     Un même processus existe au niveau énergétique.

     Par sa  capacité à répondre aux agressions environnementales, le système respiratoire assure notre première protection.


Réactions

     Les problèmes liés au système respiratoire nous parlent soit de notre difficulté  à accueillir la vie en nous, par peur, manque d'ambition, interdits familiaux ... , soit de notre difficulté à nous défendre, à nous protéger face au monde extérieur, à trouver les réactions adaptées vis-à-vis des agressions éventuelles, réelles ou imaginaires.

     Ils peuvent aussi signifier que  nous  n'arrivons pas  ou  ne voulons pas refermer certaines plaies de notre vie et nous parlent aussi de nos éventuelles tristesses, rancunes et rancœurs, de notre difficulté ou refus d'oublier, de pardonner .... voire encore de notre désir de "régler des comptes"  ou pire encore, de souhaits de vengeance.



D'après Christian Fleche, auteur du livre "Mon corps pour me guérir" aux éditions "Le souffle d'or" :

     " La prise de conscience de l'unité des différents étages de l'humain dans le passage en maladie est très rassurante, dans le sens que c'est la même unité qui est a l'œuvre dans le passage en guérison. Si je n'ai plus de conflit, je n'ai plus de maladie"

     Et encore : "La guérison profonde est celle qui libère l'émotion, puisque le symptôme, c'est de l'émotion cristallisée."

     Autrement dit, si on parvient à mettre le doigt sur la raison psychologique qui a provoqué la maladie, on a beaucoup de chance de trouver le chemin de la guérison, ou en tout cas de l'amélioration en s' accompagnant de tous les cadeaux que nous offre la nature, et de conseils éclairés.



Qu'elles sont les solutions ?

     À part la prise de médicaments classiques ( avec les apports chimiques qui leur sont liés) on peut trouver un soulagement avec,

     -  en homéopathie :

     Pour traiter l'anxiété, les peurs, prendre du Gelsemium Sempervirens 7 CH. Les prises sont à adapter en fonction des besoins.


     -  en gemmothérapie :

     Une association intéressante : le Cassis (stimule le métabolisme en général, action anti-inflammatoire, adaptogène),   le Noisetier (draineur des poumons), la Viorne (draineur des poumons et activité sédative sur le système neuro-vegetatif pulmonaire) à prendre à raison de 5 gouttes de chaque deux fois par jour en cure de trois semaines renouvelable  dès que nécessaire.

     -  en phytothérapie :

     Puiser dans la panoplie des remèdes naturels aux vertus toujours sans risques nous permet de nous soigner dans le plus grand respect de la nature et de nous- même.

     Le plus important de ces remèdes est représenté par une modeste petite fleur que nous voyons poindre au printemps : la Mauve (Malva vulgaris).

     La Mauve à petites feuilles pousse  le long des clôtures, au bords ses sentiers, sur les vieux murs et les remblais, en général près des endroits habités. Elle  rampe légèrement et possède de longues feuilles à longues tiges, arrondies  et dentelées et des petites fleurs violettes à rose pâle.
     Son fruit arrondi ressemble à un petit fromage rond ce qui explique son surnom de "fromageon". Les enfants de la campagne  le connaissent bien et en mangent.

     Une autre espèce, la  Mauve  à grandes feuilles ( Malva  grandifolia) et d'autres espèces encore  poussent pour la plupart dans les potagers ou les jardins fleuris.

     Malva vulgaris et Malva  grandifolia recèlent dans leurs feuilles, leurs fleurs et leurs tiges du tanin et du mucus.

     On cueille les fleurs, les feuilles et les tiges de juin à septembre. Comme le mucus se perd au séchage, on devrait toujours utiliser la Mauve aussi fraîche que possible.
     Mais même la plante séchée possède encore des vertus thérapeutiques.


     Puisque cet article est destiné au système respiratoire, nous ne  parlerons ici que des vertus de la mauve dans ce cadre. Cette adorable petite fleur à beaucoup d'autres atouts dans son coeur.
     Ainsi, elle est à conseiller lorsque les poumons sont chargés, lors de toux, d'enrouements, laryngites et angines.
     Même en cas d'emphysème pulmonaire particulièrement tenace,souvent considéré comme incurable et qui provoque entre autre des suffocations graves, la Mauve possède des effets thérapeutiques étonnants.


Mode d'emploi

     Pour ne pas détruire le mucus de la Mauve, on la fait macérer à froid durant la nuit.
     Comme ration journalière, on prend deux à trois tasses que l'on réchauffe légèrement et que l'on boit par petites gorgées
     On pose des cataplasmes de feuilles et de fleurs filtrées et bien réchauffées  sur les bronches et les poumons.

     On rapporte des cas de maladies malignes du larynx guéries grâce à cette modeste petite fleur prise  chaude quatre fois par jour et à des gargarismes.

Forme d'utilisation

     Tisane : seulement par macération à froid. Laisser reposer la nuit une cuillère à café bombée d'herbes dans 1/4 de litre d'eau, et réchauffer légèrement le matin.
( plaies, mains et pieds gonfles ...)

     Bains de pieds et de mains : pendant la nuit, faire macérer dans de l'eau froide une double poignée bien remplie de Mauve dans uns eau de 5litres.  

     Le lendemain, on réchauffe le tout à une température supportable pour les mains et le pieds.
     La durée du bain est de 20 minutes et on peut réutiliser ce bain deux fois encore, en le réchauffant chaque fois.

     Enveloppements : réchauffer légèrement dans un peu d'eau ce qui reste de la tisane préparée, en faire une bouillie en mélangeant avec de la farine d'orge, étendre sur un morceau de lin et en faire des enveloppements chauds.
(emphysèmes, laryngites, allergies...)


     D'après Maria Treben, l'emphysème tout comme l'asthme cardiaque et les maladies de la   glande  thyroïde  accompagnés de dyspnées  correspondent  à  un   mauvais fonctionnement du foie. La pression constante du foie vers le haut fait enfler les bronches, les poumons et le cœur qui augmentent de volume.

     Dans ce cas,   on boit le matin une tasse de tisane de Lycopode,  puis on fait des enveloppements aux " Herbes du Suédois" au cours de la journée, durant 4 heures.
     La nuit, en revanche, on applique des enveloppements de vapeur à la Prêle des champs :

     Placer une poignée bien remplie de Prèle des champs dans une passoire placée au-dessus d'une casserole d'eau bouillante, jusqu'â ce qu'elle soit chaude et ramollie.
     Enveloppée dans un linge de lin, on la laisse sur la région du foie malade.
     La pression du foie est retirée, et peu à peu, la dyspnée si angoissante disparaît.


Conclusion

     Cette pathologie n'est pas facile à vivre, raison de plus pour faire ce qu'il faut pour améliorer les symptômes ou en guérir.

     Pour avoir vu certaines personnes dont la santé s'est fortement améliorée grâce aux plantes et en particulier grâce aux recettes de Maria Treben  (que ma grand-mère utilisait déjà à l'époque avec succès), j'encourage pleinement cette approche et suis prête à parier que des résultats encourageants ne vont pas tarder à se manifester.

     Il peut être utile aussi de se pencher avec amour et compréhension sur les raisons psychologiques qui ont fait réagir notre organisme de cette façon.


     J'espère que cet article aura répondu à vos attentes et vous aura apporté des solutions.

     C'est mon vœu le plus cher.

     Plénitudement et amicalement vôtre.


     Yovany




Pour l'écriture de cet article, je me suis aidée des livres suivants :

     "Ton corps dit : Aime-toi". De Lise Bourbeau, aux éditions E.T.C. Inc.
     " Dis-moi où tu as mal. Le lexique" . De Michel Odoul, aux édition Albin Michel.
     " Mon corps pour me guérir". De Christian Fleche, aux éditions Le souffle d'or.
     " La pharmacie du Bon Dieu". De Maria Treben, aux éditions Ennsthaler (Austria)

     Et sur Internet par : La chaine Santé de Doctissimo

 
 
 
 
 
 
 
   
 

28/02/2013
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22 / La vitamine D3

Qui le croirait ?

 

     Une simple vitamine liposoluble dont les vertus pas très connues encore du grand public font un carton dans le monde scientifique pour ses propriétés incroyables dans la plupart des domaines de la santé.

     Et qui mérite de se poser en vedette.

 

     Puissamment anti-oxydante, elle consolide les os et les dents, interfère avec les divers processus inflammatoires, peut améliorer de façon spectaculaire la dermatite atopique, augmente les défenses immunitaires tant respiratoires que articulaires, freine l'angiogénèse (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins) dans les tumeurs, contribue à une paroi vasculaire saine , une tension et un rythme cardiaque normal ...

 

Qui dit mieux ?

 

     Cette vedette c'est la vitamine D3 ou cholécalciférol !

 

Petit tour d'horizon

 

      Il faut savoir qu'il existe tout de même 5 formes différentes de la vitamine D. Ce sont les vitamines D2 et D3 qui sont les plus connues.

 

     -  La vitamine D3 (colécalciférol) est d'origine animale.

     Elle se trouve dans des aliments tels que les poissons gras ou demi-gras, le lait, le beurre et le fromage. C'est la seule qui correspond à la vitamine D naturellement fabriquée par la peau.

 

     -  La vitamine D2 (ergocalciférol) est d'origine végétale.

     On la retrouve en petite quantité dans plusieurs aliments tels que les champignons, les levures et les céréales.

 

     La vitamine D3 est apportée par l'alimentation et synthétisée par l'organisme au niveau de la peau sous l'action des rayons solaires ou ultraviolets.

     Comme nos régions du Nord sont peu ensoleillées et que notre alimentation contient trop peu de vitamine D, ses carences y sont généralisées.

 

 Propriétés 

 

     Reconnue pour améliorer l'absorption du calcium par l'intestin et ses propriétés à le fixer sur les os en évitant de le laisser s'échapper en partie à cause de l'acidose (voir les articles 15/16/17), cette vitamine est encore insuffisamment prescrite dans nos régions.

     En effet, si elle est recommandée par les médecins aux femmes ménopausées pour éviter l'ostéoporose, les doses habituellement données le sont aux doses conseillées par les instances médicales et les autorités européennes c'est-à-dire environ 200 à 250 UI (unités internationales) par jour c'est-dire un taux ridiculement bas.

     Or, des études scientifiques, qui avaient été étayées par le Docteur Servan-Schreiber lui-même indiquent

     "qu'un apport de 1000 à 2000 unités internationales par jour pourrait prévenir une proportion substantielle de cancers et serait aussi efficaces pour réduire le risque de chutes, de fractures, de maladies cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux, de scléroses en plaques et de diabète de type 1 dans l'enfance."

 

     Il semblerait par ailleurs que pour les personnes âgées, celles qui sont rarement à l'extérieur et qui manquent de lumière, les travailleurs de nuit, les personnes alitées, celles à la peau foncée et vivant sous nos climats, les prématurés, les nourrissons et les enfants en bas âge, les végétariens et végétaliens, ainsi que pour les femmes enceintes ou allaitantes  et les femmes ménopausées, l'apport de cette vitamine-miracle pourrait être nécessaire et même indispensable et cela sans aucun risque, bien au contraire.

      Par ailleurs, d'après plusieurs études scientifiques, il s'avère que lorsque la consommation quotidienne de vitamine D3 est substantiellement augmentée, la résistance aux maladies infectieuses dues aux refroidissements et à la grippe est multipliée par 10.

      Or, parmi les populations des pays du Nord, déjà peu exposés au soleil, les trois-quart sont en déficience de cette vitamine.

      Il semblerait que cette déficience aurait augmenté de façon significative depuis une vingtaine d'année. En cause le nombre de plus en plus élevé du temps passé a l'intérieur de nos maisons, de nos bureaux ou de nos magasins, l'utilisation abusives de crèmes solaires et la pollution atmosphérique croissante.

     Ce qui revient à dire que nous devrions tous, hommes et femmes, jeunes et très jeunes, moins jeunes et vieux prendre des suppléments de cette vitamines.

     Les enfants sont très souvent en fort déficit de vitamine D, parce que trop peu exposés au soleil.

     Contrairement à ce qu'on nous fait croire, il faut s'exposer au soleil !

 

     Bien évidemment de manière intelligente, il ne s'agit pas de rester immobiles sous ses rayons comme des crêpes et surtout pas durant les heures les plus chaudes de la journée.

 

     Nous sommes à la fin de l'hivers, cela fait donc déjà plusieurs mois que le soleil ne nous a pas baigné de ces rayons bénéfiques, que trop souvent nous nous enfermons "bien au chaud" et comme notre bel astre solaire ne nous a pas beaucoup honoré cette année. Il est clair de nous n'avons pas fait de réserves suffisantes.

     Même les fameuses dépressions de l'hivers   peuvent être enrayées grâce a cette vitamine.

 

       Mais alors,  sachant tout cela, pourquoi les autorités ne le font pas savoir à la population,  pourquoi les médecins n'en instruisent pas leurs patients ?

      Après tout, ces études sont connues, paraissent dans des revues scientifiques et médicales dans le monde entier !

     Il suffirait d'en informer les habitants de nos pays pour éviter beaucoup de maladies, de souffrances... et de frais !

     Cherchez l'erreur et les responsables!

 

     Alors en attendant que "la grâce" touche nos dirigeants, apprenons à nous informer et à nous soigner en se rappelant cet ancien adage :

                                 "Il vaut mieux prévenir que guérir."

 

Que faire pour remédier à cette carence généralisée ?

 

     Pour obtenir le bon niveau de vitamine D, hormis une exposition journalière d'au moins 20 minutes à la mi-journée sans crème "protectrice", de manger beaucoup de poissons, ou de consommer de l'huile de foie de poisson,  ce qui n'est pas évident,   prenez systématiquement , sauf peut-être en été de 1500 à 2000 UI de vitamine D3.

     C'est un minimum.

     Selon des spécialistes, le seuil d'intoxication pour cette vitamine ne serait franchi qu'à partir de 10.000 à 20.000 UI par jour et cela sur une longue période.

     Nous sommes loin du compte.

     Comme en tout il faut choisir le meilleur équilibre.

     Par ailleurs, pour obtenir et conserver des os solides, il convient aussi de prendre un supplément de vitamine K2.  En effet, cette dernière contribue également a la fixation du calcium sur l'os ainsi que dans l'activation de la synthèse d'une protéine : l'osteocalcine.

     La vitamine K se trouve dans les épinards, les choux de Bruxelles, choux verts, brocolis et persil.

     Toujours dans le but de la consolidation des os, et sachant que le principal constituant de la trame protéique de l'os est le collagène, que la vitamine C est indispensable à sa synthèse, il est conseillé de prendre aussi un supplément de cette vitamine.

     Elle permettra d'augmenter la densité minérale osseuse.

     Comme tout le monde le sait, on retrouve cette vitamine dans les agrumes mais aussi dans les poivrons, et en forte concentration dans les algues ne n'oublions pas. (articles 18/19).

      En cas de prise de compléments alimentaires veuillez à choisir de la vitamine C accompagnée de ses flavonoïdes pour un meilleur transport.

 

Conclusions

 

     Donc, si tous ces suppléments vont nous aider à garder des os solides et  une forme physique enviable, n'oubliez surtout pas que l'activité physique est indispensable.

    Il ne s'agit pas d'efforts intenses et épuisants pour l'organisme mais de marche, de natation, de gymnastique douce ou de yoga, de Taï-Chi-Chuan, de jardinage ou de tout autre exercice qui ne fatigue pas exagérément le corps.

     En sollicitant les muscles et le squelette, les ostéoblastes sont stimulés et avec eux, le remodelage osseux.

 

Les dosages conseillés de la vitamines D3.

 

      -  1500 à 2000 UI durant l'année est une bonne règle de base.

     - 2500 UI l'été et même 5000 UI durant les mois d'hivers sont sans risque pour les adultes vivants dans un climat modéré.

     - Nourrissons : 400 UI/jour

     - Enfants à partir d'un an : 1000 UI/jour

     - Femmes enceintes : 2000 à 4000 UI/jour

     - Femmes allaitantes : jusqu'à 6000 UI/ jour

     - Ostéoporose : minimum 1000 UI, le mieux : 2000 UI/jour

     - Immunité : de 1000 à 2000 UI/jour

     - Peaux foncées : 4000 UI/ jour

     - Prévention de cancer (seins, intestins), de la sclérose en plaques et du diabète de type 1 : 4000 à 8000 UI/jour, sous suivi médical.

 

Et maintenant, que vais-je faire ? (Imaginez les notes de musiques...)

 

     Aller chercher ma vitamine D3 dans le plus proche magasin BIO, de préférence en gouttes, (aucun goût) et vérifier aussi mes apports en vitamines K2 et C, me remettre à ma gymnastique ou à mon activité favorite.

 

     Si un doute persiste car vous pensez avoir des calculs par exemple, demander un test sanguin à votre médecin afin de connaître le taux de vitamine D dans votre sang.

     Celui-ci est exprimé sous la forme de 25 hydroxyvitamine D (25 (OH) D ou calcidiol).

     Il y a sérieuse carence lorsque le taux sanguin est inférieur à 25 nmo/L. L'idéal est 80 nmol/L ou plus.

    Les taux de plus de 250 nmol/ L sont considérés comme toxiques.

 

Et dernière petite recommandation,

 

    Prenez votre vitamine D3 de préférence lors d'un repas contenant un peu d'huile ou de graisse, étant liposoluble, elle sera ainsi mieux assimilée.

 

     En forme, nous n'en serons que plus aptes à surmonter le stress de la vie d'aujourd'hui et les rigueurs de cet hivers.

    Je vous propose de faire un petit tour dans les articles 10 et 11 qui vous rappèleront certains exercices de bien-être utiles et faciles.

 

Petit message personnel

 

    Je n'ai pas pu envoyer à tous un message prévenant du délai un peu plus long pour la parution de cet article, seuls les contacts inscrits à la newsletter ont pu le lire. En effet, j'ai été opérée cette semaine et n'ai pas été en forme les premiers jours suivants.

      Permettez-moi, pour ceux qui n'ont pas été inscrits sur la dite newsletter, de le faire à votre place. Pour ceux et celles qui désireront se dé-sinscrire il n'y a rien de plus facile, le blog possède un lien à cet effet.

 

     J'espère que ce petit tour vitaminé vous aura aidé à prendre les bonnes résolutions et à faire encore plus attention à vous.

 

     Plénitudement et amicalement vôtre.

 

     Yovany


24/02/2013
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